Ghislain Arka est photographe plasticien, retoucheur-tireur et enseignant en photographie. Docteur en arts plastiques, il a soutenu une thèse sur l’esthétique du vide en photographie.
« Des yeux et un esprit illuminés devraient reconnaître que chaque moment a sa propre forme qui est différente de tout autre moment. » Shûndo Aoyama
La genèse de ce projet photographique date d’une visite au musée d’Orsay et d’un face à face avec le tableau de Courbet, La Mer orageuse. Au premier regard, je fus subjugué par la scène représentée. La foule environnante s’évanouit pour laisser place aux sons des vagues, au souffle du vent, aux embruns, à l’atmosphère de bord de mer. Le choc esthétique fut immédiat et resta gravé dans ma mémoire jusqu’au jour où il refit surface au cours d’une promenade solitaire le long du rivage landais. Cette sensation du sublime me saisit de nouveau par la beauté sauvage de l’océan. Ces images traduisent ce désir ardent de réactualiser ce saisissement, de témoigner de la beauté des forces naturelles et de leurs plasticités sans cesse renouvelées.